Bien que je sois née dans une ville moyenne de province, j’ai toujours été une fille des grandes villes. Je suis montée à Paris à vingt ans pour mes études supérieures et j’ai eu la chance d’être expatriée dans les plus grandes villes du monde. J’aime l’effervescence qui se dégage de ces villes, comme si le panel de possibilités qu’elles proposent étaient infini. Dans une grande ville on ne s’ennuie jamais, il y a toujours un nouvel endroit à découvrir et la soif de culture n’est jamais tarie…
Mon expat en Australie a fait cependant exception à cette règle. En effet étant donné mes habitudes, j’aurais pu m’installer au coeur de la City à Sydney mais j’ai trouvé que l’ambiance y était bien ennuyeuse et monotone. En fait c’est plus un lieu d’affaires et en conséquent bien calme une fois la nuit tombée… J’ai donc posé mes valises à Bondi Beach. Au départ ce choix était un peu hasardeux certes mais je ne l’ai jamais regretté. Bondi est un petit village où tout le monde se connait… On y a ses habitudes, on y croise beaucoup de français d’ailleurs…
Tous les matins, je prenais mon Chai Tea Latte chez Gusto puis j’effectuais mon footing matinal quotidien indispensable le long des côtes jusqu’à Coogee Beach et l’après midi en été je me baignais sur la plage avant de prendre un jus glacé chez Boost. Le soir venu on se retrouvais avec des amis dans l’un des restos de Hall Street la rue principale de Bondi.
Une vie simple certes mais à deux pas de Bondi Junction où se situais le plus grand centre commercial Westfield de toute l’Océanie et à 25 min en bus de la City au cas où… A mon sens Bondi Beach représentait la vie idéale : des paysages à couper le souffle, le calme et la sérénité de la mer, les relations amicales d’un petit village et tout cela à deux pas d’une très grande ville. C’était en somme le meilleur des deux mondes…